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Plantes invasives

Ces plantes sont appelées “invasives” car elles prolifèrent de manière anarchique et incontrôlable et représentent une véritable menace pour notre environnement.

  • Des alternatives existent : éviter d'acheter et de planter ces variétés invasives chez soi, ne pas les couper et jeter les déchets verts dans la nature ou ailleurs dans votre jardin car ces plantes risquent de se régénérer et de repousser plus loin.
  • Pour plus d'explications :  notamment en ce qui concerne les méthodes de lutte, prenez contact avec le service environnement de votre commune au 085/27 35 40

Une liste noire et une liste de surveillance recensent ces plantes posant de sérieux soucis pour l’environnement tels que la destruction des habitats de la flore indigène ou encore l’envahissement des espaces verts.

Voici des exemples de plantes invasives répandues chez nous. Les listes sont bien plus longues et sont consultables sur le site www.alterias.be.

 

La Berce du Caucase

 

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Cette plante herbacée de 1,5 m à 3 m de hauteur produit de grosses fleurs blanches sous forme d’ombelles de 20 à 50 cm. Ses feuilles sont profondément découpées et peuvent mesurer de 50 cm à 1 m de diamètre.

On parle dans ce cas-ci de berce géante par rapport à notre berce locale, bien adaptée à nos régions et non-invasive.

ATTENTION n'y touchez pas ! Danger ! La berce du Caucase provoque de terribles brûlures en combinaison avec les radiations UV du soleil.

Infos et bonnes pratiques de lutte sur le site biodiversite.wallonie.be 

 

 

 

 

La Balsamine de l’Himalaya

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Composée de fleurs allant du rose au blanc, cette plante annuelle de 1 m à 1,5 m de hauteur affectionne les milieux frais comme les berges des rivières, les fossés, les talus humides ou les lisières des bois. Par sa germination précoce, sa croissance rapide et son système de projection de ses graines à plusieurs mètres à la ronde dès le moindre contact, elle se propage très facilement et menace la diversité locale.

Infos et bonnes pratiques de lutte sur le site biodiversite.wallonie.be

 

 

La Renouée du Japon

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D’une hauteur comprise entre 1 m et 2,5 m, cette plante forme des buissons denses et fleuris d’août à octobre. Vous pouvez en croiser le long des routes et des rivières ainsi que près des talus de chemin de fer.

Actuellement, plusieurs projets sont à l’étude afin de lutter contre ces invasives et pourraient déboucher d’ici 2 à 3 ans sur une solution efficace.

 

 

 

Cotonéaster horizontal

Sous-arbrisseau à tiges rampantes ne dépassant généralement pas 50 cm.

Feuilles petites, ovales, coriaces, luisantes et semi-persistantes. fruit rouge vif. Utilisé fréquemment comme couvre-sol.

Alternatives: le genévrier commun, le lierre ou la petite pervenche.

 

 

 

Les Solidages nord-américains

Deux espèces sont présentes: la Solidage du Canada et la Solidage géante.

Plantes à rhizomes pouvant atteindre 1,5m. Fleurs jaunes en grappes. Feuilles allongées pouvant atteindre 20 cm de long.

Confusion possible avec la Solidage verge d'or, de chez nous, qui ne dépasse pas 90 cm et dont l'inflorescence est beaucoup plus courte.

 

Alternatives: Anthémis des teinturiers, Iris jaune, Tanaisie, Pulicaire dysentérique ou Lysimaque commun.

 

L' Arbre à papillons

Arbuste de 2 à 5 m de haut.

Feuilles allongées, lancéolées, grises-verdâtres de 10 à 30 cm, veloutées sous la feuille.

L’arbre à papillons (Buddleia davidii) est un arbuste présent dans nos jardins et dans les friches ou sur les bords de route. Il est une menace pour certaines espèces de papillons. Il émet des odeurs très fortes et présente une couleur qui attire les papillons mais au final son nectar est pauvre en qualité (c’est-à-dire pauvre en sucre).

De plus, les feuilles contiennent de l’aucubine qui est une molécule toxique pour les chenilles et autres insectes. Si un papillon pond sur cet arbuste, la ponte sera perdue car les chenilles ne pourront se développer.

En outre, un seul arbuste de Buddleia peut produire jusqu’à 3 millions de graines et prendre la place d’autres espèces indigènes plus favorables aux papillons.

Pour terminer, l’arbre à papillons est repris sur la liste grise des Espèces Exotiques Envahissantes et ne devrait plus être vendu en jardinerie. La variété qu’on retrouve encore dans les jardineries est originaire d’Europe de l’Est et serait moins problématique.

Alternatives: Lilas, Aubépine, Cornouiller, Eglantier, Fusain, Genêt, Sureau à grappes, Néflier, Viorne mancienne, Viorne obier, Troène.